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Nous avons maintenant à disposition un appareil GNRB qui permet une mesure robotisée et informatisée des lésions ligamentaires du genou.

En période aigue il permet de renseigner de façon formelle et chiffrée sur la rupture ou l'intégrité du Ligament Croisé antérieur et de pousser jusqu'à l'analyse des ruptures partielles qui sont en plein démembrement. L'examen est non invasif, il est réalisé en consultation avec conclusion diagnostique immédiate.

Cette production immédiate d'un diagnostic de certitude a un intérêt évident pour les clubs, mais aussi pour le sportif de loisir qui désire être fixé rapidement.

A distance de l'intervention il permet d'évaluer la qualité de la reconstruction et guider au mieux le patient dans sa récupération sportive. Enfin le caractère objectif et sans appel des mesures recueillies fait progresser le niveau d'exigence du Chirurgien et la qualité des reconstructions ligamentaires.

Sur un genou normal au Ligament croisé antérieur intact les pentes vertes et rouges se superposent (dessin du bas) . Si le ligament est rompu, la courbe rouge monte beaucoup plus vite et les deux pentes ne sont plus superposées (dessin du haut).

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 L'I.R.M.

 

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L’IRM, ou Imagerie par Résonance Magnétique, existe depuis la fin des années 1970. C’est à ce jour la technique d’imagerie médicale qui permet d’obtenir les images les plus précises de l’intérieur du corps.

 

L’IRM vient ainsi compléter les autres techniques d’imagerie médicale telles que le scanner , l’échographie, ou la radiographie. Elle est utilisée pour diagnostiquer avec précision de nombreuses pathologies.

 

Comment fonctionne l’imagerie par résonance magnétique ?

Y a-t-il des risques ?

Est-ce douloureux ?

Une préparation spécifique est-elle nécessaire ?

 

Voici un résumé de toutes les informations utiles à connaître sur l’IRM.

 

Comment fonctionne l’IRM ?

L’imagerie par résonance magnétique permet d’obtenir des clichés précis de l’intérieur du corps humain, en deux ou trois dimensions, grâce à une résolution à fort contraste.

 

L’IRM est constituée d’une bobine qui crée un champ magnétique qui va magnétiser les tissus de la zone ciblée. Des ondes radios plus faibles appelées « radiofréquences » vont ensuite permettre de mesurer le signal électromagnétique renvoyé par les tissus, par un effet de résonance. Cette technique couplée à un système informatique va permettre de transformer ces données en images, en véritables photographies des tissus de l’organisme.

 

Pourquoi passer un IRM ?

En réalité, toutes les techniques d’imagerie médicale qui existent présentent l’avantage de se compléter les unes les autres. Une IRM sera nécessaire lorsque les autres techniques telles que par exemple la radiographie ou l’échographie, ne suffisent pas à établir un diagnostic suffisamment précis. L’imagerie par résonance magnétique est particulièrement utilisée pour pouvoir étudier les tissus mous de l’organisme.

 

En orthopédie, elle est souvent indiquée pour explorer les genoux, les épaules, les chevilles et autres articulations. Elle permet d'exploret les ligaments et tendons intra-articulaires ainsi que les ménisques et le cartilage.

 

L'IRM DOIT TOUJOURS ÊTRE REALISÉE APRES UNE RADIOGRAPHIE

 

 

Comment se préparer ?

Pour passer une IRM, aucune préparation spécifique n’est nécessaire. Vous n’avez pas besoin d’être à jeun pour effectuer cet examen. Pensez cependant à vous munir de vos ordonnances et lettre(s) de votre médecin, ainsi que de votre carte vitale, et des comptes rendus des examens précédents s’il y en a.

 

Comment se déroule l’examen ?

Pour pouvoir passer votre examen, vous serez d’abord emmené au vestiaire afin de vous dévêtir. Nous vous préciserons quels vêtements il vous faudra enlever. Nous vous demanderons également d’enlever tout objet métallique que vous pourriez porter (lunettes, bijoux, montre etc.) et de nous signaler tout autre dispositif pouvant contenir du métal (prothèses dentaires etc.).

Veuillez également signaler si vous êtes porteur d’un stimulateur cardiaque. Dans ce cas, l’IRM est contre-indiquée car votre stimulateur tomberait en panne, du fait des ondes magnétiques de l’appareil à IRM.

 

Une fois dans la salle d’examen, vous serez allongé sur un lit, qui entrera ensuite automatiquement dans l’appareil à IRM. Dans certains cas, une injection d’un produit de contraste pourra être nécessaire afin d’optimiser la qualité des images, donc vos résultats . Pour que les clichés soient de la meilleure qualité possible, il vous faudra respirer calmement et bouger le moins possible.

 

La machine peut être impressionnante, et émet des sons tout au long de l’examen, qui sont tout à fait normaux, mais peuvent angoisser certains patients. Rassurez-vous, le médecin radiologue qui vous fera passer l’examen restera à vos côté en permanence. Vous pourrez le solliciter en cas d’urgence à tout moment. La durée d’une IRM varie en moyenne entre 30 minutes et une heure, selon la zone à étudier.

 

L’IRM est-il un examen douloureux ?

L’IRM est un examen non invasif et totalement indolore. Seule l’éventuelle injection d’un produit de contraste, uniquement si elle est nécessaire, pourra vous procurer un certain inconfort qui se dissipera rapidement. Pendant toute la durée de l’examen, vous serez entouré par la machine. Ainsi, n’hésitez pas à signaler si vous souffrez de claustrophobie ou de spasmophilie.

 

Passer une IRM présente-t-il des risques ?

Étant donné qu’il s’agit d’un examen non invasif, l’IRM ne présente pas de risque majeur. C’est un examen totalement indolore, et les produits de contraste utilisés sont très bien tolérés par l’organisme. Dans de très rares cas, il se peut qu’une fuite de produit de contraste se produise, provoquant un hématome qui nécessitera un simple traitement local.

 

Dès lors que toutes les précautions ont été prises (absence d’objets ou implants métalliques, absence de stimulateur cardiaque etc.), il n’y a pas de contre-indication à la pratique d’un examen en IRM. Pour que toutes les précautions nécessaires soient prises, veuillez également signaler si vous êtes enceinte ou pensez l’être, ou si vous souffrez de troubles chroniques tels que le diabète, les troubles cardiaques, rénaux etc.

 

Si vous avez d’autres questions concernant l’IRM, n’hésitez pas à nous contacter. Nous vous y répondrons dans les plus brefs délais.

 

 

 

 

 La SCINTIGRAPHIE

 

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Comment se déroule une scintigraphie ?

C'est un examen qui sert à analyser les organes et leur fonctionnement, grâce à une caméra spécifique. Pratiquée après injection d’un produit faiblement radioactif et non toxique, la scintigraphie est souvent préscrite pour étudier le comportement, le remaniement et la vitalité de l'os. Pour mieux connaître cet acte et bien vous y préparer, voici quelques informations et conseils.
 

Cet acte est réalisé dans un service de médecine nucléaire, en plusieurs étapes :

On injecte dans une veine une petite quantité de produit radioactif. Ce produit, appelé traceur (ou produit radiopharmaceutique), est de nature différente selon l’organe étudié.

Le traceur se fixe sur les structures de l’organe et émet alors des signaux (rayons gamma). Ceux–ci sont analysés grâce à un appareil spécifique (gamma–caméra), placé devant la zone à étudier.

La caméra enregistre la concentration du produit radioactif dans les différentes parties de l’organe concerné. On visualise ensuite la répartition du traceur sur l’écran d’un ordinateur couplé à la caméra, sous forme de points scintillants. Le nombre de points est susceptible de varier selon les régions examinées.

 

Il est plus important dans les zones dites d’hyperfixation ou "points chauds". Celles–ci peuvent correspondre à un foyer infectieux, une tumeur, un remaniement osseux, une région sécrétant une quantité d’hormones anormalement élevée, etc.

Les points sont moins nombreux dans les zones d’hypofixation ou "points froids", révélant par exemple la présence d’un tissu détruit ou mal irrigué par les vaisseaux sanguins.

Quand la scintigraphie est normale, les points sont répartis de manière homogène dans l’ensemble de l’organe.

 

Sur certains appareils d’imagerie, la gamma–caméra est fixée à un support qui tourne autour du corps du patient (tomographe). Ce système permet d’enregistrer des images en coupe de l’organe étudié, prises sous des angles différents : c’est la tomoscintigraphie. Cette technique est indiquée principalement pour explorer le squelette.

 

Le produit radio-pharmaceutique utilisé lors d’une scintigraphie est–il nocif ?

Non, le traceur n’est pas toxique pour le patient. Les petites doses injectées restent très faiblement radioactives, donc sans danger.

Bien se préparer avant une scintigraphie

La prise de rendez-vous

Vous allez prendre rendez–vous pour une scintigraphie auprès d’un service de médecine nucléaire. Pour cela, munissez–vous de l’ordonnance du médecin prescripteur, afin de formuler votre demande le plus clairement possible.

Faites–vous préciser aussi la durée globale de l’acte, car elle varie selon l’organe étudié.

Enfin, informez votre interlocuteur sur vos éventuels traitements en cours, pour savoir s’ils sont compatibles avec l’examen.

 

Chez la femme, afin de protéger un éventuel embryon, la scintigraphie est possible seulement durant les 10 premiers jours du cycle menstruel (période fixe précédant l’ovulation). Pour les mêmes raisons, l’examen n’est pas réalisable pendant la grossesse, ni en période d’allaitement, le produit radioactif pouvant passer dans le lait. 
En revanche, la scintigraphie reste envisageable :

À tout moment si vous utilisez une contraception ;

Si vous suspendez l’allaitement quelques jours (ou plus, selon les cas).

 Vous êtes enceinte, vous pensez l’être ou vous allaitez ? Signalez–le à votre interlocuteur en prenant rendez–vous.

 

Consignes à suivre les jours précédant la scintigraphie

Respectez les indications des professionnels de santé, selon le type de scintigraphie prévu. Le plus souvent, il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

 

Le jour de l’examen scintigraphique

Avant de vous rendre sur le lieu du rendez–vous, pensez à vous munir :

  • De l’ordonnance et/ou du courrier du médecin prescripteur;
  • Des ordonnances précisant vos traitements en cours ;
  • Des résultats des examens précédents (prise de sang, radiographie, échographie, scanner, IRM, autre scintigraphie, etc.);
  • Du compte–rendu d’une éventuelle intervention chirurgicale.

Par ailleurs, habillez–vous confortablement (en particulier en cas d’épreuve d’effort pour une scintigraphie cardiaque).

Le déroulement de la scintigraphie

À votre arrivée, on vous demande de laisser au vestiaire tous vos objets métalliques (clés, bijoux, etc.) L’examen se déroule ensuite en trois temps.

 

L’injection d’un produit radioactif

Elle est effectuée par un manipulateur en radiologie. Habituellement, le traceur est bien supporté : les effets secondaires sont extrêmement rares.

 

La phase d’attente

Le temps que le produit injecté se fixe dans l’organisme, vous êtes installé dans une salle d’attente radioprotégée (ne laissant pas passer les rayonnements ionisants). Cette phase peut être plus ou moins longue, selon l’organe étudié :

  • Quelques minutes pour la thyroïde ;
  • 20 à 60 minutes pour le cœur, les os, les reins, etc.

Dans ce laps de temps, il est recommandé de boire abondamment (1 litre d’eau). Vous pouvez uriner juste avant la scintigraphie, dans des toilettes réservées aux patients injectés.

 

La scintigraphie proprement dite

Vous vous installez sur une table d’examen, et le manipulateur se positionne derrière une vitre de radioprotection. Pour qu’il puisse disposer d’images nettes et de qualité :

  • La gamma–caméra se déplace très près de vous ;
  • Vous devez rester immobile, en respirant calmement.

Les informations recueillies sont ensuite numérisées par l’ordinateur, qui affiche sur son écran les clichés obtenus.

 

Après la scintigraphie

Après l’examen, le médecin du service de médecine nucléaire vous communique les premiers résultats oralement. Le compte–rendu et les images sont ensuite transmis au médecin prescripteur, qui vous les expliquera lors d’un rendez–vous à venir.

Vous pouvez ensuite quitter le service, et reprendre immédiatement vos activités habituelles.

 

Les précautions à prendre après votre sortie du service de médecine nucléaire

Dans les heures suivantes, vous êtes susceptible de délivrer à votre entourage de très faibles doses de rayonnements. Cela ne présente aucun risque, même pour les femmes enceintes et les jeunes enfants que vous côtoyez.
Dans la journée, buvez abondamment (sauf en cas de contre–indication médicale), afin de faciliter l’élimination du produit injecté. Le peu de radioactivité résiduelle disparaît naturellement, via les reins et l’urine. De ce fait, le médecin peut vous signaler qu’il est particulièrement important :

  • De bien tirer la chasse d’eau après avoir uriné ;
  • D’essuyer les éventuelles projections d’urine avec du papier toilette ;
  • De vous laver les mains après ces gestes.

Dans les jours qui suivent, si vous devez être hospitalisé, signalez à l’équipe médicale que vous avez subi un examen scintigraphique.

À noter : si vous devez voyager dans les jours suivant la scintigraphie, pensez à demander un certificat mentionnant l’élément radioactif qui vous a été administré. En effet, certains lieux (aéroports, postes frontières) comportent des détecteurs de radioactivité, qui pourraient se déclencher à votre passage.

 

 


Sources
 
  • Site www.ameli-sante.fr
  • Société Française de Médecine Nucléaire et Imagerie moléculaire (SFMN). Informations scintigraphie myocardique. Site internet : SFMN. Paris [consulté le 18 novembre 2016]
  • Société Française de Médecine Nucléaire et Imagerie moléculaire (SFMN). Informations scintigraphie osseuse. Site internet : SFMN. Paris [consulté le 18 novembre 2016]
  • Fédération Française de Cardiologie. La scintigraphie myocardique. Site internet : Fédération Française de Cardiologie. Paris [consulté le 18 novembre 2016]
  • Mundler O – Service Central de Biophysique et de médecine nucléaire – Hôpital de la Timone. Informations aux patients passant une scintigraphie osseuse. Site internet : Assistance Publique Hôpitaux de Marseille. Marseille (France)  [consulté le 18 novembre 2016]
  • About Kids Health. Scintigraphie osseuse. Site internet : About Kids Health. Toronto (Canada) ; 2013 [consulté le 18 novembre 2016]
  • Direction de l’évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé (DETMIS) – Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Pertinence du remplacement de la scintigraphie par la TEP–CT dans la détection des métastases osseuses des cancers primitifs du poumon et du sein. Site internet : CHUM. Montréal (Canada) ; 2011 [consulté le 18 novembre 2016]

 

 LE SCANNER

 

 

Le scanner est un appareil radiographique permet d’avoir des images en coupe en utilisant des rayons X tout comme la radiographie.

Il est utilisé dans toutes les spécialités médicales et est pratiqué dans le service de radiologie.

 

Le scanner en orthopédie et en traumatologie permet d'avoir des images en coupe mince des os, muscles, tendons et de multiples organes dans le même examen. Cela lui donne une place privilégiée dans le bilan des lésions, que ce soit dans le domaine de la rhumatologie, des traumatismes sportifs, ou dans la traumatologie plus lourde, pour le bilan en urgence des accidentés dont on craint des blessures multiples.


L'arthroscanner est un scanner avec injection d'un produit radio-opaque (visible à la radio) dans l'espace articulaire, il permet d'avoir des renseignements encore plus précis sur l’articulation en apportant un contraste entre les tissus.


INDICATIONS

Visualiser  les fractures articulaires complexes.

Rechercher des lésions intra-osseuses, lytiques, condensantes,  cancereuses …etc.

Explorer les ligaments, cartilage, ménisque et autres avec un arthroscanner.

Explorer l’état des petites articulations du tarse ou du carpe.

Réaliser des infiltrations dans le rachis sous guidage scannographique.

L’interprétation du scanner par le radiologue est basée uniquement sur les images fournies par l’examen, l’orthopédiste prescripteur peut avoir une autre interprétation selon les données cliniques.

L'échographie

 

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Il s’agit d’un examen non invasif et simple à réaliser. Il permet de visualiser les tissus mous superficiels dans les trois plans de l’espace (en 3D).

 

L'échographie est un examen utilisant des Ultrasons, ce qui permet de le réaliser de manière itérative sans aucune dangerosité.

En orthopédie, l’échographie est utilisée pour explorer l’état des tendons (tendinites), des ligaments superficiels et des tissus sous cutanés, elle permet également de rechercher  les épanchements (liquides) dans les articulations ainsi que les kystes synoviaux et les lipomes.

Il s’agit d’un examen complémentaire, c'est-à-dire, il vient compléter un examen clinique réalisé au préalable afin de rechercher une information bien précise demandée par l’orthopédiste.

Cet examen trouve son utilité également dans les infiltrations sous cutanées ou profondes, en guidant avec plus de précision le déroulement du geste.

L’échographie est un examen réalisé par Le radiologue lui-même,  il est difficilement ré interprétable par un autre praticien n’ayant pas assisté à l’examen.

L’écho doppler est une échographie des vaisseaux sanguins qui est très fréquemment prescrite  pour vérifier la vacuité des artères et des veines, en vérifiant la présence ou l'absence, des thromboses artérielles et veineuses.

 

 

A propos . . .

DR KHELIF YOUCEF REDHA

CHIRURGIEN ORTHOPÉDISTE, spécialiste du genou et de la hanche.

Diplômé de l'Université d'Auvergne,
Diplômé de l'Université de Paris 12,

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